vendredi 25 mai 2007

Les trois chats





Nous nourrissons trois chats appelés "la mère, queue noire, queue blanche"
La mère les a mis au monde dans un cabanon derrière chez nous et lorsqu'ils ont été assez grands, elle est venue chercher de la nourriture sur le rebord de la fenêtre de la cuisine, entraînant ses deux petits. Nous savons qu'il est interdit de nourrir des chats errants, mais ils étaient si maigres et elle si affamée que nous nous sommes laissés attendrir
Les deux petits sont exactement les mêmes et la seule différence est le bout de la queue d'un deux qui est blanche, dont pas difficile de leur donner un nom. Si les petits se laissent "un peu" approcher, il n'en est pas de même pour la mère qui est sauvage et peureuse
J'ai fait hier une photo de la mère et de queue blanche, queue noire ne venant que le soir très tard

Ils sont photographiés sur le toit du cabanon devant la cuisine, la mère étant à gauche

jeudi 24 mai 2007

Nos Politiques

Du temps des chansonniers, on brocardait pas mal les hommes politiques, cela faisait partie de la tradition française et de sa liberté d'expression

Maintenant, avec l'apparition d'internet, il circule beaucoup de petits clips amusants
Pardon pour nos hommes politiques, mais j'ai sélectionné un petit morceau savoureux intitulé
la cane et le loup
J'espère que vous passerez un bon moment à le visionner (et sans rancune pour nos politiques)

mercredi 23 mai 2007

Défilés

Rien ne m'horripile plus que de voir à la télévision le défilé de la gay-pride!

Quel ridicule de voir ces hommes déguisés en femmes, maquillés outrageusement et finalement grotesques. Où l'on frise le sacrilège, c'est de voir certains hommes déguisés en religieuses, ce qui est une sorte de provocation, et un outrage à mon sens. Chacun a le droit de disposer de son corps à sa façon, mais quel besoin d'un étalage public ?
J'ai changé
Comme la plupart des gens de ma génération, j'ai été élevée dans la religion catholique, pas bigote, mais croyante : papa, maman, bébés, telle était ma conception de la vie. Je savais qu'il existait des gens "un peu particuliers" mais je n'en connaissais pas et si je l'avais su, je les aurais bien sûr évités. Je me souviens, lors du décès du leader des Queen avoir proclamé " il a été puni par où il a pêché". Je regrette maintenant vraiment et sincèrement ces paroles idiotes et méchantes.
Pourquoi j'ai changé ?
Dans l'entourage familial, j'ai soupçonné quelqu'un de faire partie des "gays". Pourtant, il est adorablement gentil, affectueux, bien élevé, très cultivé; il écrit sur son blog d'une façon admirable. Qu'est-ce qui le distingue des autres ? rien. Il est comme tout le monde, il travaille, il adore sa famille. Après confirmation de mes soupçons, j'ai flanché et je me suis remise en question. Cela m'empêche-t-il de l'estimer ? non, pas du tout, alors ? Etonnée simplement.

Puis, un gros souci m'est tombé dessus avec la maladie de mon fils. J'ai alors reçu sur mon blog un petit mot de soutien, puis d'autres émanant de quelqu'un qui est très sensible et qui a su trouver les mots adéquats, qui a compris ma souffrance. C'est ma fille qui m'a dit qu'il était "gay". Je n'en revenais pas : alors, il avait un coeur comme tout le monde tout en étant gay ? Il a su trouver des mots de réconfort, puis d'amitié, et depuis nous nous écrivons souvent. Je l'estime beaucoup.
J'ai ensuite réalisé que j'étais une grosse bêtasse, pleine de préjugés d'un autre temps.
Attention, je ne cautionne pas pour autant ce genre de relations mais cela existe : il peut y avoir un profond attachement ou un grand amour entre deux êtres de même sexe. Je pense que je suis devenue plus compréhensive envers cette communauté. Je me dis aussi : combien sont rejetés par leur famille lors de leur coming-out ? C'est vrai que pour les parents, ce doit être une grande désillusion : un coup de poignard au coeur - ils ne seront pas grands-parents- Un coup très dur pour eux. Comment j'aurais réagi devant une situation ?
Eh bien, je crois que l'amour que l'on porte à ses enfants est le plus fort : on accepte tout par amour, bien que cela doit faire très mal au coeur. Ah, il y a aussi "la famille", les "voisins", le "qu'en dira-t-on" ?
Eh bien, on passe par-dessus, on veut garder son enfant et le voir heureux, à n'importe quel prix. Il faut le défendre autant que l'on a su le protéger étant petit

Ceci dit, je reste sur mes positions pour la gay pride
" pour vivre heureux, vivons cachés " dit le proverbe !

mardi 22 mai 2007

Tapis d'art ovales


A la suite de la publication sur mon blog de mes différents ouvrages, une dame s'est intéressée à mes napperons, nous avons échangé de la correspondance, puis je lui ai adressé des modèles pour sa maman. Une autre personne était intéressée par des napperons ovales que je n'avais pas.
J'ai reçu aujourd'hui une grande enveloppe contenant 4 modèles de napperons ovales.
Je remercie donc Monique pour sa gentillesse et vais contacter l'autre personne.
Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer la beauté de ces modèles
A bientôt

Celui-ci n'est pas mal non plus

Voilà ces beautés : au travail maintenant

mercredi 16 mai 2007

Sacrée carte mère

Bon, c’est fait, la carte mère m’a lâchée. Quand le ventilateur a été changé, la carte mère suintait un peu et depuis cela s’est dégradé d’un coup, sans prévenir : impossible d’accéder à l’ouverture de Windows ni à quoi que ce soit d’ailleurs ; les fenêtres tournent en boucle puis plus rien. N’imaginez pas que c’est moi seule qui ai trouvé la panne, je n’ai jamais ouvert la tour, je suis bien trop nulle pour cela et surtout trop peureuse. Rien que d’installer un logiciel, je ne m’y aventure pas. Leitmotiv autour de moi « tu cliques sur OK et cela va tout seul » : n’empêche que je l’ai fait une fois et je me suis retrouvée sans pilotes obligée d’aller chez le réparateur. Il faut dire que tout était écrit en anglais et moi bêtement, OK, OK …

C’est là que je regrette d’avoir passé ma 6ème et ma 5ème dans le couloir : le fou rire me prenait quand la prof nous disait « the » en nous inondant de postillons et en sortant le bout de sa langue blanchâtre. Impossible de résister, malgré l’esquisse d’un rictus qui se terminait en éclat de rire, ce qui n’échappait pas à l’œil vigilant de la prof qui me lançait : lili, sortez immédiatement !


Donc, voilà, je ne connais pas l’anglais, ce qui ne favorise pas mes relations avec l’ordinateur qui doit s’en trouver très vexé. Je maîtrise à peu près Windows ; Excel, pouah ! Je n’ai jamais aimé les chiffres, bien que dans mon métier de secrétaire j’ai rédigé des centaines de bulletins de salaires avec une machine à calculer à bande de la marque Olympia. Non, ma préférence allait surtout vers la sténo : je prenais les conférences de mes patrons en sténo, puis je tapais le compte-rendu à la machine à écrire.


Lorsque j’ai eu l’ordinateur, j’étais sûre de moi, je connaissais le clavier par cœur et je tapais naturellement sans le regarder (comme nous l’avons appris à l’école Pigier). Je suis tombée de haut, tout a été bouleversé et j’ai eu du mal à entrer les chiffres à l’aide du pavé numérique : j’étais tellement habituée à enclencher la touche majuscule.


Grâce à mes enfants et l’un de mes petits-fils, j’ai appris à utiliser internet, j’ai acheté un appareil photo numérique et je sais transférer mes photos et les enregistrer. Puis, j’ai acquis un caméscope et de cette façon je peux envoyer des films à mes enfants. Grâce à MSN je peux les voir, leur parler. Je ne peux que me féliciter d’avoir acheté cet ordinateur et surtout d’avoir un blog à qui confier mes joies, mes peines, mes délires. C’est déjà pas mal, non ?


Mais, tout ce qui est technique m’est inconnu et je me vois mal aller prendre des cours avec des jeunes, de quoi j’aurais l’air ? Et puis je me dis qu’en cas de panne, il y a des professionnels vers qui me retourner ; mais, mon petit-fils veille au grain et s’occupe très bien de mon ordinateur


Finalement, pas de regret, j’en sais suffisamment car ce sacré ordi me bouffe tout mon temps. Je ne le regrette pas, il m’a permis, sans que je le cherche de faire de belles rencontres : déjà un cousin Jean-Marc parti travailler au Canada (nous demeurions à quelques kilomètres l’un de l’autre sans avoir aucun rapport) puis des dames qui ont apprécié les napperons que j’ai tricotés quand j’étais jeune. Dans cette liste, je ne saurais oublier Ivan qui a apprécié ma recette de petits choux et qui depuis m’apporte un grand soutien tout en ne me connaissant pas mais a un cœur gros comme cela !


Finalement, l’ordi est un compagnon de tous les jours : on le prend, on le lâche sans qu’il se fâche (pas comme un homme) il est présent et disponible à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit. On peut lui pardonner quelques infidélités et faiblesses de temps à autre, il a le droit d’être malade lui aussi !

dimanche 13 mai 2007

Un dimanche dans le 93





Bon d'accord, ce sont les Saints de Glace, et le temps est comme une femme capricieuse : alternance de grand soleil avec ciel bleu, ciel gris puis pluie, mais surtout des bourrasques à en faire perdre les ailes à tous les oiseaux !
Je reste "au nid" et en profite pour vous faire partager quelques clichés du jardin photographié hier, notamment dans la rubrique "Ma photo du jour".

samedi 12 mai 2007

L'extraordinaire pouvoir du Net


Confier son trop-plein de peine sur un petit écran, façon anonyme d'entrer en relation avec un psy, à qui l'on confie tous ses désarrois, cela paraît puéril car qui se soucie d'autrui, on ne visite pas un blog pour se charger des soucis d'autrui, on en a assez soi-même.
Eh bien, c'est faux, je me plante encore une fois.

J'ai reçu d'un "inconnu" des mots de réconfort, qui sonnaient justes, des encouragements, un partage de ma peine. Si j'avais 20 ans, je me serais dit : c'est une façon de draguer. Au contraire, ce Monsieur connaît mon âge, il est largement plus jeune que moi, mais il a voulu me témoigner toute sa compassion, me redonner courage et espoir, et en cela je l'en remercie. Je ne cite pas son nom, il se reconnaîtra. Cela fait tellement plaisir de savoir qu'en dehors de la famille proche, on n'est pas seule et qu'à des centaines de kilomètres il y a quelqu'un d'humain et qui comprend la peine d'une maman devant la maladie de son fils

Merci à vous.

mardi 8 mai 2007

Les caprices du temps

Le magnifique printemps nous a quittés, la pluie, le vent et la fraîcheur se sont installés

A cela s'est installée une très grande souffrance, la maladie de mon fils. Hospitalisé depuis près d'une semaine, je le vois maigrir de jour en jour et son visage émacié et jaune me bouleverse. Ses yeux paraissent immenses. Le diagnostic est " la situation est préoccupante, il est très gravement malade et les chances de s'en sortir sont minimes, pour tout dire inexistantes, question de temps, on essaye de le mettre sur pieds et de le proroger"

Quelle mère dans ma situation ne se sentirait pas anéantie, incrédule, refusant cette alternative;
quelle grande souffrance alors qu'on fêtera ses 50 ans le 15 juin prochain. Je me force à accepter l' idée de sa disparition et en même temps je me sens coupable de ne pas espérer.

J'ai envie de crier, de hurler : non, cela n'est pas possible, c'est trop injuste, c'est un cauchemar, je vais me réveiller. Je me sens coupable d'écrire tout cela sur mon blog, mais il faut que cela sorte de moi, que cela explose. Est-ce une thérapie, un égoïsme, je ne sais plus.

Il se peut que je n'écrive plus sur mon blog, cela me fera-t-il du bien ou cela me libérera ?
Je ne me sens pas bien, je me laisse aller et pourtant il me faut réagir lorsque je vais le voir et me forcer à plaisanter sans montrer mon désespoir et mon angoisse.

Mes deux autres enfants me sont heureusement très proches et me soutiennent étant eux-mêmes extrêmement touchés. Je pense également à mes petits-fils qui n'imaginaient pas leur papa si malade et qui sont profondément touchés.

mardi 1 mai 2007

1er mai


Un petit retour en arrière : il y a quelques années, les enfants venaient sonner à la porte pour vendre leurs petits bouquets de cette fleur odorante, histoire de se faire quelques sous; de même, devant chaque commerçant, chaque boulangerie, des étals sauvages étalaient leurs brins odorants, le PC notamment.
Cette année, j'ai vainement guetté un appel de la sonnette, suis allée faire un tour devant la boulangerie (fermée) et suis revenue déçue. Vraiment, les coutumes foutent le camp et j'ai l'impression que les valeurs avec. Heureusement, ma belle-soeur est venue avec un plante et quelques brins de muguet : cela m'a remonté le moral. Celui de mon jardin est déjà fané alors on attend l'année prochaine
Heureusement, une bonne nouvelle, ma fille est née un 1er mai et c'est son anniversaire, alors avec ou sans brins de muguet, cela reste un jour à fêter !

c le jour du muguet

Maman,
Un peu trop loin pour t'en apporter du frais, je profite d'internet pour t'envoyer un brin de muguet porte-bonheur "virtuel" qui aura le mérite de ne pas faner.
Bise d'Agen sous la pluie,